Fiscalité optimale et inertie budgétaire en Côte d’Ivoire : modélisation empirique dynamique (2002–2023)

Cette étude modélise la fiscalité ivoirienne de 2002 à 2023 pour estimer le taux d’imposition optimal (≈14 %) et analyser l’inertie budgétaire, en s’appuyant sur la courbe de Laffer et des tests économétriques robustes.

Edano Ludovic YAO

10/2/20251 min read

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Cette étude propose un modèle dynamique de la fiscalité ivoirienne visant à estimer le taux d’imposition optimal et à analyser l’inertie budgétaire dans la structure des recettes publiques.
En s’appuyant sur un cadre théorique inspiré de la courbe de Laffer et sur des données issues de la BCEAO couvrant la période 2002–2023, le modèle relie le taux d’imposition effectif, les recettes passées et les recettes actuelles à travers une fonction non linéaire estimée par la méthode des moindres carrés non linéaires (NLS).
Les résultats montrent une relation concave significative entre le taux d’imposition et les recettes fiscales, confirmant l’existence d’un seuil optimal autour de 14 % (IC 95 % : 12,65–15,34 %).
Les tests statistiques (ADF, JB, BP, BG, DW, Chow, CUSUM, MAPE, RMSE) confirment la validité et la stabilité du modèle.
Ce travail met en lumière les implications macroéconomiques de la soutenabilité budgétaire ivoirienne et suggère une gouvernance fiscale fondée sur l’efficacité plutôt que sur la pression